Le plus grand marché de produits agricoles compte investir 1 milliards d’euros dès 2005. Il s’agit d’un plan décennal dont le financement a été à part égal par le gestionnaire et les grossistes.
Rungis 2025
Les dirigeants du marché international qui s’étale sur 234 hectares à l’entrée de Paris et disposant de 1.200 entreprises de gros, comptent annoncer, ce lundi, un plan d’investissements de 1 milliard d’euros pour les prochaines années. La Semmaris, la société d’économie mixte chargée de la gestion du marché appartenant à 33,34 % à l’Etat, à 33,34% à la foncière Altarea, à 13,19 % à la Ville de Paris, à 5,6 % au Val-de-Marne, à 9,93 % aux grossistes et à 4,6 % à la Caisse des Dépôts, et les grossistes vont apporter chacun la moitié de la somme. Le but étant : de « Soutenir la croissance à long terme du marché, en assurer la continuité et faire rayonner un modèle d’excellence à la française à l’international », précise le communiqué.
De façon claire, le plan tourne autour de deux axes majeurs. Dans un premier temps, il faut continuer la rénovation des entrepôts et d’ateliers dont les plus vieux qui ont commencé à être utilisés en 1969, année où le ventre de paris à été transféré des Halles à Rungis. Bien que les rénovations aient été faites pendant un temps, les installations paraissent toujours, moyenâgeuses. Selon le plan il est prévu que 132 000 mètres carrés soient démolis, que 88 000 autres mètres carrés sont réhabilités et que 264 000 mètres carrés autres soient construit. Il sera donc question de reconstruire le marché à 20 % et de l’agrandir.
Depuis peu, de nouveaux pavillons ont été construit, tels que celui de la gastronomie, dédiés aux produits alimentaires haut de gamme. Le pavillon de 6.000 mètres carrés pour les produits bio sera bientôt achevé et sera inauguré janvier 2016. Cette rénovation a couté de 12 millions d’euros.
D’autres secteurs vont subir une touche de beauté comme celui du porc avec la construction d’un nouveau bâtiment de 13 000 mètres carrés pour un cout d’investissement de 24 millions. Enfin, il sera question de restructuré le secteur de l’horticulture.